Isla Mujeres

Après avoir finalement plongé à Playa del Carmen, nous prenons la route pour "je ne sais plus où". Voilà l'histoire, nous montons dans le collectivo en ayant pris soin de demander avant s'il allait à "je ne sais plus où". Ensuite on pensait que soit le chauffeur nous dirait : "c'est là", soit nous verrions un panneau. Malheureusement lorsque l'on se decide à demander on a déja passé l'endroit. Tant pis nous irons donc directement à Isla Mujeres (l'ile des femmes). Le collectivo nous dépose à Cancun où nous attrapons un taxi qui nous emmène à l'embarcadère. Là on monte directement dans le bateau et c'est parti pour l'île des femmes. La mer est d'une couleur incroyable, presque verte.

Après s'être installés à l'hôtel nous partons visiter un peu et surtout lézarder sur la plage. Les dégats de l'ouragan sont encore bien visibles. De nombreux palmiers ont été décapités et l'île semble quelque peu désertée par les touristes qui habituellement débarquent en masse de Cancun. Mais Cancun ayant été construite d'après les calculs d'un ordinateur, et vraisemblablement sans respecter aucune loi de la nature, elle a de plein fouet subit les vents violents de l'ouragan sur ses hôtels trop haut. Bref il parait que très peu d'hôtels sont ouverts à Cancun et qu'il y a encore beaucoup à reconstruire.

Pour notre deuxième jour sur l'île nous partons nous balader vers le sud à pied (l'ile est toute petite). Arthur voulant racourcir le trajet, il veut tenter une traversée de la lagune intérieure à la nage, mais avec nos sacs et surtout l'appareil photo dedans c'est impossible. Mais Arthur s'obstine, et repère des barques de pécheurs, il leur demande alors s'ils accepteraient de nous faire traverser. Un pécheur super cool nous propose de traverser gratuitement avec un pédalo pour enfant. Nous voila donc embarqués sur notre embarcation, le pecheur nous laisse de l'autre coté et ramène son jouet à bon port. Voilà comment gagner du temps. Nous longeons la plage à pied et profitons de notre solitude pour une petite pose sur le sable blanc. Pendant qu'Arthur part à la rencontre des poissons, je fais une pose lecture les pieds dans l'eau. Puis nous reprennons notre marche, l'ouragan à du bon pour les touristes comme nous car il a fait tomber les barrières. Et oui il semble qu'en temps normal toutes les maisons du bord de mer aient leur plage privée fermée par des murs en béton. Au bout de quelques heures de marche nous arrivons au parc "El Garrafon" bati sur le même principe que "Xel-Ha". On pensait y faire un tour demain, mais les infos se contredisent, pour certains il est ouvert, pour d'autre fermé à cause des dégats. En arrivant nous avons la réponse, le parc semble à l'abandon, pas l'ombre d'une reconstruction, alors nous entrons, d'autres touristes sont en train de faire du snorkeling. Il faut dire qu'une fois encore les entrepreneurs se sont appropriés l'endroit de l'île où l'eau est la plus verte et où grouillent la plupart des poissons. Nous décidons de faire de même, mais le temps que je me décide un responsable du parc arrive et met tout le monde dehors.

Nouvelle journée sur l'île, nous prenons le bus direction le parc "el Garafon". Et oui, nous avons trouvé la feinte. Juste avant le parc il y a une plage payante : 25 pesos alors que l'entrée du parc coutait au moins 300 pesos. Arrivés sur la plage nous enfilons notre matériel de snorkeling et partons droit en direction du parc délimité par des cordes. Nous longeons donc la corde de l'exterieur. De toutes façon avec les courants, on peut plutôt dire que l'on s'agrippe à la corde. Mais les rencontres sous marines sont au rendez-vous. Banc de petits poissons à l'immersion, pas farouches du tout, on dirait même qu'ils ont envie de nous croquer les doigts. Puis plein de poissons, des bleus, des noirs, des jaunes et alors que l'on pense faire demi-tour car la mer n'est pas toute calme, nous tombons nez à nez avec d'énormes poissons perroquets. On en a déja vu mais ils devaient faire 20 cm, ceux-la font presque 1m, c'est impressionnant et même un peu effrayant. Nous restons là à admirer leurs spledides couleurs tout en étant ballotés par les vagues. A notre retour nous faisons une petite brasse avec une tortue qui veut jouer à cache cache dans les rochers, c'est magique. Merci "El Garafon" pour ce bain au milieu des poissons.